Cet extrait est publier dans le livre paru en octobre 2011 « Benoît XVI un Pontificat sous les attaques » page 271.
Il s’agit de la traduction en Français d’une lettre, du Père Pio à son directeur spirituel, datée du 7 avril 1913
vendredi matin, Jésus m’est apparu. Il était en piteux état et tout défiguré. Il désigna une multitude de prêtres, les uns célébraient l’office, d’autres revêtaient ou quittaient leurs parements.
La vue de Jésus en affliction ne peina infiniment. Je lui demandai ce qui le tourmentait. Son regard se porta encore une fois sur tous ces prêtres puis revint vers moi, pleins de larmes. Il s’éloigna de cette foule avec dégoût.
« Mon fils, ne pense pas que mon agonie a duré trois heures, car à cause d’eux, elle durera jusqu’à la fin des temps. Mais ne t’endors pas ! Mon âme a besoin de pitié, et eux m’ont abandonné dans l’indifférence. L’ingratitude et l’assoupissement de mes disciples aggravent mes tourments.
Hélas, comme ils répondent mal à mon amour ! Leur indifférence s’accompagne de mépris et d’incrédulité. Combien de fois ai-je été prêt à les foudroyer, mais des anges et des âmes aimantes ont arrêté mon bras. »
Il poursuivit encore, mais ce qu’il me confia, jamais je ne pourrais le dire.
Le Père Pio, dit le frère aux stigmates, est une figure charismatique canonisée, qui n’a cependant jamais parlé du secret de Fatima.
Mais, d’après ses confidences, le saint homme connaissait la prophétie de Fatima et y voyait l’accomplissement des Saintes Ecritures.
Lorsqu’en 1933, Emanuele brunatto, défenseur du capucin, voulut publier sous pseudonyme un pamphlet impliquant des membres du clergé et des dignitaires du Vatican, Padre Pio l’an dissuada vivement, à la demande de deux visiteurs apostoliques.
Y avait-il vraiment un rapport avec le secret de Fatima ? Alberindo Grimani, directeur des archives brunatto, en est persuadé.