Le 5 septembre 2013 est paru en France un livre, qui a soulevé de vives polémiques à sa sortie en Italie en 2007, de « l’historien » italien Sergio Luzzatto, sous le titre « Padre Pio, Miracles et politique à l’âge laïc. »
Je laisserai le lecteur trouver les références du livre, mon intention, disons-le tout de suite, n’étant pas de lui faire de la publicité. Pourquoi me direz-vous ?
Sachez qu’en France, il n’est pas possible de poursuivre un auteur pour diffamation, lorsqu’il salit la mémoire d’une personne défunte, même de votre propre famille. Il est uniquement possible de demander un « droit de réponse ». Dans le cas qui nous préoccupe, il pourrait se traduire par 15 lignes sur le site internet de l’éditeur…
Voici donc ce que nous avons demandé à l’éditeur Gallimard :
Droit de réponse au livre de Sergio Luzzatto – Padre Pio – Gallimard ed.2013
Comment peut-on prétendre écrire sur Brunatto et avoir eu accès aux archives des procès de 1948 et 1951, sans jamais faire allusion aux nombreux témoignages de soutien envers Emanuele Brunatto, de personnes auxquelles il a sauvé la vie (souvent au péril de la sienne), dont il a assuré la protection, qu’il a cachées, fait travailler, subvenant à leurs besoins, pendant la 2e Guerre Mondiale ?
Pourquoi une famille juive, ayant habité plusieurs années le même immeuble que ce « collabo », s’apprête-t-elle à publier un témoignage, pour le faire reconnaitre comme Juste en Israël ?
Pourquoi l’officier des AJM a-t-il formulé ce commentaire en présentant les archives des procès : « le dossier E. Brunatto, c’est la liste de Schindler » (histoire qui a inspiré le fameux film de Spielberg) ?
Doit-on mépriser celui qui a pris de l’argent aux nazis pour le distribuer aux plus nécessiteux en finançant : la Boisson Chaude – plus de 18.000 rations par jour, des dizaines d’œuvres caritatives, la construction de l’hôpital de SGR, etc. ?
« Il y a toujours un Brunatto dans chaque histoire de persécution: calomnié, outragé, craint et maudit, il résiste et survit. Les hommes comme lui ne disparaissent jamais, et c’est peut-être pour cela que la vérité ne disparaît jamais. F. Chiocci »
Nous invitons le lecteur à se reporter aux archives numériques disponibles sur le site internet dédié au Padre Pio et à Emanuele Brunatto www.ebpio.com.
NB : Par contre l’auteur ou l’éditeur pourrait se retourner contre moi si, d’aventure, je qualifiais l’ouvrage par exemple, d’infâme torchon truffé d’erreurs, d’omissions et de manipulation des archives, n’ayant pour objet, sous le couvert d’un habillage historique, que de servir les thèses de l’auteur. L’historien supposé aurait lui le droit d’insulter et de discréditer Saint Padre Pio, ainsi que tous ceux qui l’ont aimé et servi.
Pour éviter donc tout problème avec la justice, je n’émettrai aucun commentaire sur cet ouvrage et me contenterai de présenter des remarques purement factuelles et VÉRIFIABLES.
Dès que possible, nous publierons sur cette page les références discutables de ce livre, avec les copies des documents numériques concernés. Nous invitons le lecteur à se reporter dès maintenant aux sections « biographie » et « archives » sur notre site.
MAJ- Juin 2014 – à lire notre entretien publié par le magazine Causeur