Emanuele Brunatto est né à Turin, en Italie, le 9 septembre 1892, il est mort à Rome le 10 février 1965 à l’âge de 73 ans.
Comédien, Homme d’affaires, architecte, économiste et écrivain, son destin sera marqué par sa rencontre avec Padre Pio et Don Orione, deux saints canonisés respectivement en 2002 et 2004 par le Bx Jean-Paul II.
Sa vie restera pour l’histoire, associée à celle Saint Pio de Pietrelcina, en sa qualité de principal défenseur du capucin, son épée et son bouclier. Premier donateur d’importance (3.500.000 Fr en 1941) pour la construction de l’hôpital « Casa Sollivo Della Soufferenza » – La maison du soulagement de la souffrance – une grande oeuvre voulu par Padre Pio, à proximité de son couvent à San Giovanni Rotondo (dans la région des Pouilles au sud de l’Italie).
Il écrira la première biographie du moine stigmatisé du Gargano en 1926 sous le titre « Padre Pio Da Pietrelcina » de Guiseppe De Rossi (pseudonyme). Deux autres livres seront préparés, mais jamais diffusés au grand public : » Lettre à l’Église » en 1929, puis « Les Antéchrists dans l’Église » en 1933. Tous ses ouvrages étaient particulièrement documentés, car Emanuele Brunatto a résidé durant 3 années dans la cellule (chambre) voisine du Padre Pio et a été nommé, par le Vatican, quo-adjuteur de Msg Bevilacqua pour mener des enquêtes sur le clergé de San Giovanni Rotondo. Ses enquêtes l’amèneront jusqu’à Rome, auprès des plus haut dignitaires de l’Église.
En 1931 il devra quitter l’Italie pour la France, qui deviendra sa deuxième patrie, pour y développer les brevets de locomotives diesel. Il rencontrera à Paris Arlette Champroux avec laquelle il aura 4 enfants. La guerre arrivant, il renvoie sa famille en Italie pour leur sécurité, mais lui reste pour continuer ses combats. C’est depuis Paris qu’il continuera la défense de Padre Pio, mais il s’illustrera également dans la protection de nombreuses familles juives, sans compter la création de « La boisson chaude » une oeuvre caritative qui servira à Paris plus de 18.000 rations / jours durant l’hiver 1941.
Condamné à mort par contumace, il se réfugiera à Lourdes pour débuter les travaux et la création de l’Institut Coopératif , un travail d’économiste, pour une alternative économique au communisme et au capitalisme.
Arrêté à Marseille en 1951, son procès via son dossier de défense va permettre de laisser à l’histoire, un grand nombre de preuves et de témoignages sur les actions qu’il a pu entreprendre depuis son arrivée en France. Il sortira libre du tribunal.
Le Padre Pio le fera revenir en Italie en 1962 pour le défendre à nouveau contre ses persécuteurs. Il écrira un ouvrage juridique à destination de l’ONU ( Le livre blanc – Padre PIO), pour la libération de son Père bien aimé.
En 1964 il se marie avec Yvonne Nerre, sa première épouse étant décédé quelques années plutôt, il aura avec elle un fils à l’âge de 71 ans.
Emanuele Brunatto sera retrouvé mort dans son bureau / appartement de Rome, le 10 février 1965. Les conditions de sa mort restent suspectes, puisqu’un verre contenant de la strychnine a été trouvé chez lui. Pourtant il n’y aura ni enquête, ni autopsie…
Depuis de nombreuses années, plusieurs personnes se sont regroupées pour travailler sur les archives d’Emanuele Brunatto que l’on pensait disparues.
Vous trouverez ci-dessous les liens vers plusieurs récits de sa vie dont :
- Une biographie d’Edoardo Misuraca
- Le texte de la conférence de 2008 de l‘historien Alberindo Grimani
Cette page vous présente ci-dessous l’ensemble des articles concernant la vie d’Emanuele Brunatto et les témoignages que nous avons publiés.